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Blackface 1, 2019
Blackface
Photographie / tirage lambda contrecollé sur Dibond
73 x 110 cm
Edition de 5 ex -
La bête, 2019
Photographie
Dimensions variables
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Echo, 2019
Vidéo
2 min 49 sec
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La grande dévoreuse - Villa Médicis, Rome, 29.03.2018
Vidéo de la performance (env. 10 min)
Edition de 5 ex -
La valise de Narcisse, 2018
Inscriptions en Pelistic sur valise
80 x 30 x 50 cm
Collection particulière -
Miroir, 2018
Miroir et inscriptions en Pelistic
276 x 176 cm
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Sans titre, 2018
Techniques mixtes sur papier froissé (inscriptions en Pelistic)
160 x 140 cm
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Sans titre, 2018
Tecnhiques mixtes sur papier (inscriptions en Pelistic)
190 x 130 cm
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Caprice, 2017
Video (env. 6 min) + Installation
Collection particulière -
Super Congo n°7, 2016
Acrylique sur toile + video
168 x 310 cm // env. 4 min
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Invisible man 8, 2014
tirage lambda contrecollé sur dibond
110 x 73 cm
Edition de 5 ex + 2 AP -
Invisible man 7, 2014
tirage lambda contrecollé sur dibond
110 x 73 cm
Edition de 5 ex + 2 AP -
Invisible man 3, 2014
tirage lambda contrecollé sur dibond
110 x 73 cm
Edition de 5 ex + 2 AP -
Invisible man 2, 2014
tirage lambda contrecollé sur dibond
110 x 73 cm
Edition de 5 ex + 2 AP -
I'm afraid, 2014
Ensemble de 4 photographie noir et blanc contrecollées sur dibond
57 x 60 cm chaque
Edition de 5 ex
Collection François Pinault (ed. 1/5) -
Corpus Delicti 2, 2014
Photographie
153 x 125 cm
Edition de 5 ex -
Corpus Delicti 1, 2014
Photographie
153 x 125 cm
Edition de 5 ex -
Corpus Delicti 3, 2014
Photographie
153 x 125 cm
Edition de 5 ex -
Corpus Delicti 4, 2014
Photographie
153 x 125 cm
Edition de 5 ex -
Rising Carpet, 2014
sculpture multimedia
Socle : diam. 180 cm
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Corps d'esclaves, 2013
série Points de vue
Vidéo
3 min.
Edition de 5 ex -
Versus Video, 2012
Vidéo
35sec
Edition de 5 ex -
L'étalon noir, 2011
Vidéo
1min 35sec
Edition de 5 ex
Epuisé. Collections FRAC PACA (ed.1/5) // FNAC (ed. 5/5)
Présentation
Si Moussa Sarr utilise l'atelier comme un espace de recherche et d'expérimentation lui permettant d'agrandir son corpus de personnages animaliers, c'est également un lieu de retrait et de lâcher prise où, à travers l'interprétation d'animaux, il se laisse aller à ses délires pour, enfin, devenir un homme-animal. Dans cet espace où personne ne regarde, ni ne juge, le seul témoin reste la caméra. Il s'agit pour l'artiste d'un asile autant politique, social qu'artistique.
Chaque personnage se distingue par des traits de caractères et des mises en situations précises, qui semblent être le corollaire de leur identité, ici clairement assignée : le singe est en état de jouissance sexuelle, l'étalon parade et combat, le coq fait carillonner son chant. La question des préjugés est au coeur de la pratique de Moussa Sarr, qui fait souvent écho à l'actualité avec humour et positionne le spectateur, riant et gêné, dans une certaine zone d'inconfort.
Certains de ses plus récents personnages, abordant des problématiques ayant trait plus particulièrement au champ de l'art. Parmi ceux-là, Super Congo, un singe dont les peintures ont intégré le circuit de l'art contemporain international, ou bien encore Duckman, un canard philosophe et critique d'art. Renouvelant ses sujets d'expérimentation, Moussa Sarr enrichi également son corpus de vidéos et de performances par l'exploration de médiums aussi variés que la photographie (Corpus delicti, 2014) et la peinture (Super Congo, 2016).
Moussa SARR est né à Ajaccio en 1984. Il vit et travaille à Paris.
Après un cursus à l'école des Beaux-Arts de Toulon, Moussa Sarr participe au Salon d'Art contemporain de Montrouge et à Jeune création en 2008. En 2010, son travail est sélectionné pour la FIAC, dans le programme Cinéphémère de la Fondation Ricard. Invité en 2011 par la BJCEM (Biennale des Jeunes Créateurs de l'Europe et de la Méditerranée, Thessalonique, Grèce), il présente en 2012 ses vidéos au Musée de Beaux-Arts de Boston à l'occasion de la 17ème édition du Annual Boston French Film Festival. En 2013, il étudie au Fresnoy - Studio national des arts contemporains avant de participer à l'exposition collective « Mirages d'Orient, grenades et figues de barbarie » à la Collection Lambert en Avignon.
Lauréat du Prix Coup de Coeur Mécènes du Sud (Marseille) en 2012, Moussa Sarr fut également finaliste du Prix Meurice pour l'art contemporain en 2016. Ses oeuvres ont aujourd'hui intégré de prestigieuses collections parmi lesquelles figurent le Centre Pompidou (Paris), la Maison Européenne de la Photographie (Paris), le Musée des Beaux-Arts d'Arras, le FRAC PACA, le FNAC - Fond National d'Art Contemporain (Paris), la Collection Lambert (Avignon), la Collection François Pinault ainsi que de nombreuses autres collections privées françaises et internationales.