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Sans titre, 2009
Encre aquarelle sur papier
110 x 75 cm
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Je promets de ne plus combattre le monde au nom de dieu, 2002
Techniques polychromes
110,4 x 75 cm
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Sans titre, 2009
Aquarelle sur papier
110 x 75 cm
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Je disparais en poussière, 2008
Encre aquarelle sur papier
110 x 75 cm
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Je flotte dans le silence, 1998 - 2009
Série écritures
Encre aquarelle sur papier
32 x 40 cm
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Je promets de ne plus me maquiller, 2009
Encre aquarelle sur papier
41,9 x 29,7 cm
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Je suis suspendu dans le temps, 2009
Encre aquarelle sur papier
42 x 29,5 cm
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Bras de fer
Encre aquarelle et collage sur papier
29,5 x 21 cm
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La vie interdite, 1998-2009
Série Migrants
Encre aquarelle et impression sur papier
30 x 21 cm
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Jours de pouvoir
Encre aquarelle et collage sur papier
29,5 x 21 cm
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Récit d'un noyé, 1998-2009
Série Migrants
Encre aquarelle et impression sur papier
30 x 21 cm
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Sans titre, 2004
Encre aquarelle sur papier
108 x 75 cm
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Sans titre, 1998 - 2009
Encre aquarelle sur papier
110 x 75 cm
Présentation
Pour ceux dont la fréquentation du travail d?Isabelle Lévénez est ancienne, et pour en informer quelque peu les autres, une idée très simple semble venir tout naturellement à l?esprit : le corps qu?elle met si souvent en scène ? encore que l?expression laisse entendre plus qu?une « façon de parler » ? n?a qu?une présence fugitive, impersonnelle, inadéquate même, car ce que l?artiste semble viser se situe toujours au-delà ou en deçà, ailleurs en tout cas.
Pourtant, ce corps est toujours là et, tout comme le nôtre (celui dont nous éprouvons la fermeté, l?étanchéité, voire la porosité), celui qui apparaît à l?écran a sa pleine consistance. L?incarnation qu?il implique n?est pas amoindrie par la vidéo ou la photographie ; au contraire, ce corps peut sembler très présent, rendu trop humain par le grossissement de l?objectif. Dans le dessin, qui accompagne immanquablement les images obtenues par reproduction mécanique ou électronique, c?est plutôt une allusion de corps, des silhouettes que l?on entrevoit : ce qui reste après certaines opérations aussi essentielles que l?absorption, la mastication, la vue, la pénétration, la parole. La bouche, l??il, la main, les membres, rarement d?autres organes s?y associent de diverses manières, mais d?aucune qui ne soit réelle ? réaliste en quelque sorte. Ainsi, celui qui les observe attentivement peut prendre conscience de ce paradoxe : entre le monde de l?image « réelle » (vidéo ou photo), celui du dessin et cet autre, dont nous n?avons pas encore parlé et qui est pourtant si présent ? celui de l?écriture ?, de nombreux échanges s?opèrent, de l?ordre du signe et de la connotation de l?un par l?autre ; pourtant, ils ne paraissent pas véritablement connectés entre eux. Il demeure une limite, une frontière par où, certainement, quelque chose peut passer mais qui ne se situe jamais complètement dans l?ordre du visible.
(Extrait du texte "Au-delà du principe de réalité", de François Michaux, 2010)