1. Sam JACKSON
    You Used To Hold Me, 2017
    Huile sur bois
    83 x 65 cm

    Collection privée
  2. Sam JACKSON
    No More Talking, 2018
    Huile et marqueur sur bois
    32 x 22 cm
  3. Sam JACKSON
    My Heart Is Crying, 2018
    Huile et encre sur panneau
    83 x 65 cm
  4. Sam JACKSON
    Les Chants de Maldoror, 2022
    Huile, encre et spray acrylique sur panneau
    83 x 65 cm
  5. Sam JACKSON
    Proses Évangéliques, 2022
    Huile, encre et spray acrylique sur panneau
    50,5 x 42 cm

    Collection privée
  6. Sam JACKSON
    To Us, 2022
    Huile, encre et spray acrylique sur panneau
    50,5 x 42 cm
  7. Sam JACKSON
    La Chasse Spirituelle, 2022
    Huile, encre et spray acrylique sur panneau
    35,5 x 30 cm
  8. Sam JACKSON
    No One Listens, 2022
    Huile, encre et spray acrylique sur panneau
    35,5 x 30 cm

    Collection Privée
  9. Sam JACKSON
    In Your Eyes I'm Not Worth It, 2022
    Huile et encre sur panneau
    32 x 22 cm

    Collection Privée
  10. Sam JACKSON
    Your Star Will Shine, 2022
    Huile et encre sur panneau
    32 x 22 cm
  11. Sam JACKSON
    The World Has Made Me, 2022
    Huile et encre sur panneau
    35,5 x 30 cm
  12. Sam JACKSON
    You Used To Love Me, 2022
    Huile et encre sur panneau
    35,5 x 30 cm
  13. Sam JACKSON
    The Memories Haunts Me, 2022
    Huile et encre sur panneau
    32 x 22 cm
  14. Sam JACKSON
    Experiencing A Personal Empathy, 2022
    Huile et encre sur panneau
    16 x 16 cm

    Collection Privée


Présentation

Un punk bien éduqué, qui lirait Huysmans et Baudelaire tout en écoutant Kate Bush et Jim Morrison ; un romantique plus glam' que noir, un peu baroque, un peu barré, sauvage et poétique. Sam Jackson est anglais, et cela se devine dans cette forme d'irrévérence so british qui caractérise son travail.

Le peintre réalise surtout des portraits, le plus souvent en petit format. Des visages et des peaux qu'il recouvre de mots, de signes et de figures, comme autant de débuts d'histoires qui ne se concluent jamais, mais restent là, à la surface. Mélangeant les cultures, les références et les idiomes, l'artiste réconcilie les formes les plus académiques de l'art avec les pratiques les plus populaires. Il y a dans ces phrases qui surgissent un peu de l'écriture automatique et de la confession, de ces refrains qui trottent au coin de la tête et qu'on griffonne au coin d'une page ; quelque chose du portrait de Dorian Gray, aussi, dans cette manière de laisser affleurer les secrets et les maux de l'âme ; quelque chose du tatouage, enfin, auquel Jackson emprunte l'ambiguïté d'être à la fois une marque de distinction, une provocation, et l'expression d'une histoire personnelle, l'indice d'un dialogue exclusif et parfois douloureux.

On pourrait dire de Sam Jackson qu'il aime se fier aux apparences, mais ce n'est jamais pour en faire un masque, bien au contraire. Elles sont pour lui cette interface entre l'intime et l'autre ; une adresse à celui qui passe et à qui l'on donne à voir autant qu'à deviner. Disons, une énigme, un poème.

Thibault BISSIRIER, septembre 2022

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