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You Used To Hold Me, 2017
Huile sur bois
83 x 65 cm
Collection privée -
No More Talking, 2018
Huile et marqueur sur bois
32 x 22 cm
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My Heart Is Crying, 2018
Huile et encre sur panneau
83 x 65 cm
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Les Chants de Maldoror, 2022
Huile, encre et spray acrylique sur panneau
83 x 65 cm
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Proses Évangéliques, 2022
Huile, encre et spray acrylique sur panneau
50,5 x 42 cm
Collection privée -
To Us, 2022
Huile, encre et spray acrylique sur panneau
50,5 x 42 cm
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La Chasse Spirituelle, 2022
Huile, encre et spray acrylique sur panneau
35,5 x 30 cm
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No One Listens, 2022
Huile, encre et spray acrylique sur panneau
35,5 x 30 cm
Collection Privée -
In Your Eyes I'm Not Worth It, 2022
Huile et encre sur panneau
32 x 22 cm
Collection Privée -
Your Star Will Shine, 2022
Huile et encre sur panneau
32 x 22 cm
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The World Has Made Me, 2022
Huile et encre sur panneau
35,5 x 30 cm
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You Used To Love Me, 2022
Huile et encre sur panneau
35,5 x 30 cm
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The Memories Haunts Me, 2022
Huile et encre sur panneau
32 x 22 cm
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Experiencing A Personal Empathy, 2022
Huile et encre sur panneau
16 x 16 cm
Collection Privée
Présentation
Un punk bien éduqué, qui lirait Huysmans et Baudelaire tout en écoutant Kate Bush et Jim Morrison ; un romantique plus glam' que noir, un peu baroque, un peu barré, sauvage et poétique. Sam Jackson est anglais, et cela se devine dans cette forme d'irrévérence so british qui caractérise son travail.
Le peintre réalise surtout des portraits, le plus souvent en petit format. Des visages et des peaux qu'il recouvre de mots, de signes et de figures, comme autant de débuts d'histoires qui ne se concluent jamais, mais restent là, à la surface. Mélangeant les cultures, les références et les idiomes, l'artiste réconcilie les formes les plus académiques de l'art avec les pratiques les plus populaires. Il y a dans ces phrases qui surgissent un peu de l'écriture automatique et de la confession, de ces refrains qui trottent au coin de la tête et qu'on griffonne au coin d'une page ; quelque chose du portrait de Dorian Gray, aussi, dans cette manière de laisser affleurer les secrets et les maux de l'âme ; quelque chose du tatouage, enfin, auquel Jackson emprunte l'ambiguïté d'être à la fois une marque de distinction, une provocation, et l'expression d'une histoire personnelle, l'indice d'un dialogue exclusif et parfois douloureux.
On pourrait dire de Sam Jackson qu'il aime se fier aux apparences, mais ce n'est jamais pour en faire un masque, bien au contraire. Elles sont pour lui cette interface entre l'intime et l'autre ; une adresse à celui qui passe et à qui l'on donne à voir autant qu'à deviner. Disons, une énigme, un poème.
Thibault BISSIRIER, septembre 2022